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  • En arrière-plan, la mer (à gauche), et la forêt (à droite). Au second plan, la vieille-ville d'Århus et son port. Enfin, au premier plan, une partie de l'université (tous les bâtiments aux couleurs claires) et son parc. Et euh... tout au centre, les cheveux de Michele, tordant italien :)

     

    Le premier de mes colocataires serait-il arrivé??

    La nouvelle n'est pas à exclure. Ou plutôt, elle paraissait probable lorsque je rentrai chez moi, ce soir. Si l'appartement était vide, un fauteuil avait été déplacé, et sur la table traînait le classeur destiné au locataire de la chambre A (j'ai la B) avec dedans une clé de la porte. Tout content, je repartai en course avec l'espoir de trouver à mon retour mon colocataire.

    Mais à mon retour, personne n'était là. Quelques heures plus tard, toujours personne. J'ai pris la clé et ai ouvert la chambre voisine, par curiosité. Elle est complètement vide et la salle de bain semble être en cours de réparation. C'est sans doute le "janitor" (responsable du logement) qui a travaillé ici aujourd'hui... Fausse alerte, donc...

     

    L'après-midi a été consacré à la visite de la bibliothèque de l'université (le grand bâtiment en photo dans l'album), ou "staatsbiblioteket".  C'est en fait une bibliothèque d'état, la deuxième plus grande du pays. Elle est destinée aux chercheurs, services de l'état et étudiants. Elle sert aussi de lieu de stockage pour les archives nationales, notamment pour les archives des journaux, dont elle est le centre national (une sorte d'INA danois en quelque sorte). Salle de lecture pour journaux, salle informatique, salle de lecture des hebdomadaires, salle d'étude (où le silence est de rigueur: la porte, lorsqu'elle se ferme, ne fait pas de bruit; pas comme en France...). Et qui dit bibliothèque d'état en pays scandinave, dit fonctionnement ultra-moderne. Un grand nombre d'ordinateurs sont à disposition pour accéder à internet, sans compter le réseau WiFi. Beaucoup de documents, articles de journaux principalement, sont visibles directement sur le site internet de la bibliothèque. Et lorsqu'on veut consulter un livre, il faut le commander sur le site, et attendre. Les ouvrages sont ensuite livrés. Il faut juste attendre entre 3h et... 24h !

    C'est que ce sont quelques 35 000 ouvrages qui sont triés, classés et rangés dans l'énorme tour de 18 étages (cf photos de l'album). Evidemment interdite au public. Sauf qu'au Danemark, les étudiants étrangers sont privilégiés (ce qui me paraît complètement logique, par ailleurs :p). Alors, exceptionnellement, nous avons gravi les 143 marches (nous sommes parti du 6ème) menant jusqu'au 17ème étage, muni d'un grand balcon, plus haut point de vue d'Aarhus. Une façon originale de voir la ville, faîte de quartiers cossus, de centre-ville flamand, et d'industries près du port, encerclée par la mer et les forêts. Dommage que, alors que la journée fut ensoleillée, les nuages aient fait leur apparition à ce moment-là, histoire de gâcher les photos!

     

    Et après une semaine et deux jours de présence au Danemark, j'ai enfin senti la pluie. Nous étions avec Thorsten devant le département d'histoire, sur une table de pique-nique; nous remplissions des papiers, et nous n'avons même pas eu le temps de ranger la feuille que le vent avait déjà chassé le nuage d'au-dessus notre tête. Comme quoi qu'il continue de faire beau :)

    Enfin en week-end. C'était de plus en plus dur chaque matin, pour tout le monde. C'est que ça crève de sortir le so... de travailler !

     

    Have a good night,

    Nico


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  • Les journées se succèdent et les billets se raccourcissent... Non pas qu'il n'y ait plus rien à raconter, mais le quotidien commence à s'installer, les activités se multiplient (les heures devant l'ordi se raccourcissant d'autant), et l'on commence - inconsciemment - à s'habituer aux spécificités de notre pays d'accueil. On pourrait passer des heures à bavarder de ces petits détails qui font un pays, une atmosphère, une identité. Comme ces petits drapeaux danois vendus en pack de vingt dans les supermarchés et que l'on trouve à tous les coins de rue, comme ces fauteuils installés au milieu de la Kantine sur lesquels nous avons mangé ce midi, comme cette exaspérante habitude danoise de ne boire que l'eau en bouteille...

    Après une semaine passée à Arhus (prononcez "Ôr-h-ous"), les premiers "groupes" se sont formés, souvent selon les nationalités, à l'image de notre "french group". D'autres liens se sont créés, selon les sensibilités, les cours de langues et les rencontres au(x) bar(s), avec d'autres gens, de nationalités différentes. D'où une certain difficulté à se mettre d'accord pour tous se retrouver en un point précis ! Ambiance parfois cosmopolite, parfois frenchie (pour reposer le cerveau) donc. Mais ambiance, en général, excellente :)

    "L'est de la France a les pieds dans l'eau" était écrit dans Le Monde aujourd'hui. Ici aussi nous aussi nous avons les pieds dans l'eau.. de mer! Ceux qui s'y sont baignés cet après-midi assurent qu'elle est bonne - au temps qu'ils ont passé dedans, cela ne paraît pas faire de doutes. Encore un après-midi passé sur la plage: il fait tellement beau... Ambiance studieuse avant midi, farniente après midi. Nous étions plus d'une vingtaine aujourd'hui, italiens, allemands, polonais, roumains et français. A discuter, à échanger, à se tremper les pieds, à se baigner (pour certains). Non, pour l'instant, on ne regrette pas l'Espagne, mais vraiment pas!

    Hi hi

    Nico


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