• ...et ça fait cinquante ans que ça dure ! Ou plus précisément, cinquante ans et un jour. C'est en effet le 28 janvier 1958, à 13h58 pour être précis, que le danois Godtfred Kirk Christiansen déposait le brevet de cette brique si caractéristique, offrant 24 combinaisons possibles d'assemblage avec deux briques et... 915 millions avec six briques !

    En réalité, l'histoire de la brique Lego (de leg godt, «se joue bien» en danois) dure depuis plus d'un demi-siècle. C'est au sein de la famille Christiansen qu'elle fut imaginée, réalisée puis améliorée. Honnêtes charpentiers danois installés à Billund, la crise financière de l'entre-deux guerres reconvertit la famille dans la fabrication de jouets en bois. Après la seconde guerre mondiale, elle inventa un camion pouvant être assemblé puis démonté, et en arriva au concept de brique en 1949. Celle-ci fut peu à peu améliorée, jusqu'au modèle final de 1958, qui n'a plus évolué depuis garantissant ainsi une parfaite compatibilité.

    La brique Lego laisse derrière elle quelques anecdotes fameuses. Ainsi en 1987, l'alpiniste sud-coréen Heo Young-Ho laissa derrière lui un jeu Lego après avoir gravi l'Everest. Et pendant longtemps, la brique verte n'exista pas, afin de ne pas être utilisée pour construire des véhicules militaires et ne pas faire de Lego un jeu militariste. Fait amusant, les moules ont une telle importance stratégique qu'au lieu d'être jetés, ceux qui sont désuets sont coulés dans le béton d'un nouveau bâtiment du groupe.

    Lego, historique entreprise danoise, vend sept boîte chaque seconde dans le monde, et produit 19 milliards d'éléments chaque année...

    Plus d'infos avec l'AFP, CanadianPress et Wikipédia

     


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  • Faut-il s'en offusquer ? Faut-il en rire ? Faut-il en parler, ou ignorer ? Mais non, promis, ce blog n'est pas, n'a jamais été et ne sera jamais une succursale de Gala ! (photo El Pais)

     

    Il y a d'abord ce que tout le monde, ou à peu près, sait. Nicolas Sarkozy doit se rendre en Inde ce week-end en visite officielle. Carla Bruni aurait dû l'accompagner, mais ne viendra finalement pas, l'inde restant un pays conservateur où le comportement de Sarkozy pourrait, à défaut de choquer, émouvoir. Sans compter les problèmes de protocole: première dame de France ou non ? A signaler que l'Elysée aurait tardé à informer l'Inde de la venue ou non de l'ex-mannequin, ce qui aurait particulièrement agacé les autorités indiennes.

    Il y a ensuite ce qu'on voit, ce que l'on murmure tout bas. Paraîtrait-il qu'elle prépare un troisième album, qu'elle sortira avant son mariage. Signe que la chanteuse n'a pas décroché du star-système depuis le début de sa "relation présidentielle", elle apparaît aussi dans cette publicité pour Lancia.

     

    Il y a aussi ce dont on ne parle pas, ou pas encore. C'est le "buzz" (comprenez scoop circulant entre internautes) du jour. Carla Bruni aurait accepté de poser nue, une dernière fois, pour le magazine espagnol DT. La révélation vient des sérieux quotidiens El Pais et El Mundo, qui dévoilent au passage ce premier cliché de la série. Les médias alternatifs se délectent. Le Nouvel Obs a osé, mais est resté discret. Le comportement de la presse "traditionnelle" les jours prochains sera, sans doute certain, intéressant à décrypter.

    Et enfin, il y a ces vieux démons, ces histoires qu'on aurait bien aimé oublier. Et qui, ajoutés à tous les éléments précédents, sans compter un certain agacement des français (selon les sondages) devant l'espèce de mercantilisme épicurien présidentiel, ne sortent vraiment pas au bon moment. C'est le cas de cette interview publiée en fin de semaine dernière par le Daily Mail, qu'un journaliste du tabloïd aurait réalisé alors que Carla Bruni ne connaissait pas encore Nicolas Sarkozy. Elle révélait qu'elle ne se sentait « pas du tout française » (elle a un passeport italien), que les français ont un « mauvais état d'esprit », et qu'ils sont tous « misérables » et « négatifs ». Elle ajoutait que Paris était une ville inhabitable à cause de la pollution, et critiquait la fierté du peuple français pour sa langue. A la dernière question - « croyez-vous que les petits hommes ont plus de caractère que les grands ? » -, elle répondait « il y a sûrement quelque chose comme ça: Napoléon, Sarkozy... »

    Voilà qui tombait bien, on manquait d'une Joséphine à l'Elysée.


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  • Non, il n'y a pas que les anglais qui savent en faire, des princesses jeunes et populaires. Mary de Danemark (à gauche sur la photo), épouse du futur roi Frederik, surnommée « la Diana du Danemark », fait partie de ces icônes qui - aux dires de la presse people - font rêver un royaume. Et qui acceptent de jouer le jeu de leur fonction jusqu'au bout, quitte à suivre un stage d'entraînement militaire. Voilà qui valait bien une photo dans Gala !

    Alors Carla, pas trop jalouse ?


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  • Photo Claus Haagensen

    C'est qu'il s'en passe, des choses, au Danemark, en notre absence ! Un peu comme si les danois avaient attendu les fêtes pour bousculer le calme ambiant. D'abord, un député d'extrême-droite réclame une part de la Suède: grotesque si le parti populaire danois n'avait pas une influence considérable sur le gouvernement. Ensuite, à en croire le blog de Déborah, certains appartements du campus ont été visités: jamais très sympa. Enfin, les patrons de la Danske Bank et les policiers d'Aarhus se souviendront de leur noël 2007: un "petit" cadeau, certes en retard, évoqué par Viviane sur son blog, et dont la trace est encore visible sur les sites internets des journaux danois (bt.dk, avisen.dk).

    Brabrand sud (à quelques kilomètres de chez moi donc, habitant Brabrand nord), banlieue d'Aarhus. Banlieue (le quartier Gellerup plus précisément) ayant pour réputation d'être l'une des plus "chaudes" du Danemark. Evidemment, rien à voir avec les banlieues parisiennes délabrées. Cependant...

    Au petit matin du 27 décembre, visiblement bien remis de leur noël, de jeunes plaisantins (20 à 30 ans selon leur signalement) défoncent la clôture du dépôt de la Danske Bank avec un 4x4 Toyota, pénètrent dans le bâtiment (mes connaissances en danois restant limitées, je ne suis pas en mesure d'expliquer comment), s'emparent des billets et prennent la fuite à bord d'une Audi. La voiture sera retrouvée quelques heures plus tard à 10 kilomètres au sud, à défaut des gangsters qui, d'après mes recherches internet dans la langue d'Andersen (donc à prendre avec précaution), sont toujours en cavale.

    Là où le violent cambriolage est devenu un spectaculaire cass, et que les patrons de la Danske Bank ont dû faire la grimace, c'est lorsque la somme volée a été annoncée. Alors que les premières sommes faisaient état de "quelques millions" de couronnes volées, le bilan financier définitif est plus lourd: 26,7 millions de couronnes ont disparu. Soit le plus lourd cass de l'histoire du Danemark. Et ça s'est passé "chez moi": la classe, non?

    A cela, deux réflexions: d'abord, si Gellerup est une banlieue si dangereuse, pourquoi stocker autant d'argent à proximité? Peut-être la légendaire confiance danoise... Et puis, convertit en Euros, les 26,7 millions de couronnes danoises ne représentent plus "que" 4,17 millions d'euros. Bien sûr, ça n'est qu'à peine quatre fois ce que Sarkozy touchera pendant son quinquennat. On est surtout loin du pactole du cambriolage de la Northern Bank irlandaise (38 millions d'euros) de 2004, ou du plus gros "cass" de l'histoire française, en 1944, lorsque les FFI dérobèrent 2 milliards 280 millions de francs (soit environ 300 millions d'euros de 1992, déflation incluse). Fait plutôt amusant, le lieutenant Krikri, représentant de l'Etat major des FFI, sortit à la demande du représentant de la Banque de France spolié son carnet à souche et signa sur le plancher du wagon un reçu de 2 milliards 280 millions et 2500 francs. Les 2500 francs représentant le prix des 250 sacs de toiles renfermant les billets, chacun coûtant 10 francs. C'est ça, le soucis du détail...


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  • « Il [Sarkozy] va à lui tout seul changer la civilisation, comme les grands de la Renaissance et des Lumières. Il est Giotto, Léonard de Vinci et Rousseau réunis.
    Les rédacteurs des discours présidentiels devraient savoir, s'ils sont allés à l'école, que les Lumières, Louis XV n'y est pour rien, le roi s'est contenté de préparer le terrain à la chute des Bourbons. Ce sont ses ennemis, les Voltaire, les Hume, les Kant, qui ont ouvert les voies de la liberté, pas le pouvoir. Si, à l'Elysée, on veut faire raconter des fariboles au chef de l'Etat, qu'on s'abstienne de lui faire dire des bêtises. Nous sommes déjà la risée de l'étranger, qu'on n'y ajoute pas des louches. » (Guy Sitbon, Marianne)

    Et toc. Non mais.


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