• Ca ne se voit pas très bien sur la photo (pour cause de flash), mais le julemand (père noël) danois n'est pas de la même couleur que le père noël français. Enfin, pas tout le temps.

    En effet, une partie des pères noëls sont d'un rouge beaucoup plus foncé que d'ordinaire, d'un rouge tirant fortement sur le bordeaux. Mais ça n'est pas une règle générale: d'autres sont d'un rouge typiquement "normal". Y'a pas à dire, c'est quand même choquant pour un petit français de voir son (ex-)idole ainsi décolorie...

    On m'a toujours dit que le père noël devait sa couleur à la marque Coca-Cola, qui en avait fait son égérie dans les années 30. Soit. Mais quid du Danemark? Les danois sont peut-être passés à travers de la campagne de pub (ou à moitié). Ou alors est-ce un complot de la concurrence (Pepsi est très apprécié ici). Si tel était le cas le cas, on pourrait imaginer avoir un père noël bleu dans quelques dizaines d'années. Charmant, non ?


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  • Les danois sont fiers de leur nation. Et pour cause, le Welfare state danois doit être l'un des plus efficaces du monde. La solidarité sociale française paraît bien modeste, vu d'ici...

    Dans la tradition danoise, l'état est la nation, et la nation est le peuple. C'est autour de cette notion de "peuple" que tout gravite, socialement comme politiquement. D'ailleurs, l'utilisation du mot "folk" (peuple) est récurrente. Petit florilège.

    Le protestantisme est la religion officielle danoise. D'ailleurs, l'Eglise danoise s'appelle folkekirke. Et pendant que les folkepensionist (retraités) organisent des folkeforsamling (rassemblements), les plus jeunes vont à la folkeskole (école primaire et collège) ou à la folkehøjskole (école supérieure). Par ailleurs, la folkemængde (population) danoise devra répondre à un folkaefstemming (référundum) dans quelques mois sur l'éventuel remplacement de la couronnes par l'euro. L'actualité politique est assez intense ici, des folketingsvalg (élections) ayant eu lieu récemment pour nommer de nouveaux folketingsmedlem (députés) au folketing (parlement danois).

    C'est fou ce qu'on peut s'amuser avec un dictionnaire quand même..

     

    Ps: un bonjour à ceux qui font la fête sans moi du côté d'Osny !


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  • Charmante, l'entrée du théatre, non?.. 

     

    La France était à l'honneur au Théatre International hier soir pour la représentation de "the maids" ("les bonnes", 1947). Une pièce d'un auteur français, Jean Genêt, interprêtée sur une musique française de Yann Tiersen, avec des "Claire", "Solange", "Madame" et "thé" à tout bout de champ. Oeuvre ayant pour particularité de mettre en scène des femmes... interprêtées par des hommes ! L'histoire de deux servantes qui, à bout de patience, cherchent à éliminer leur maîtresse. Mais tout ne se passe pas comme prévu...

    Bien qu'il s'en défende, Jean Genêt s'est inspiré de l'histoire des soeurs Papin, fait divers de l'entre-deux guerres. Après quelques recherches dessus, je ne résiste pas à l'envie de vous la narrer. Âmes sensibles peuvent donc arrêter leur lecture et se diriger sur Bisousland: ICI.

     

    Léa et Christine Papin, deux soeurs à l'enfance difficile (séparée, changeant de pensions et foyers régulièrement) étaient au service de Monsieur et Madame Lancelin, honnêtes bourgeois sarthois. Ils étaient de bons employeurs, soucieux de leurs domestiques, et entretenaient de bonnes relations avec leurs deux bonnes (qui appelaient même Madame "maman"). Mais un jour de 1933, alors que l'une des servantes avait fait sauter les plombs et griller le fer à repasser, Madame s'énerve en rentrant. S'ensuit alors une altercation entre l'une des soeurs et Madame, avant que Mademoiselle et l'autre soeur ne se joignent à la bataille. C'est alors que Christine arrache un oeil à Madame. Léa, pour l'imiter, arrache alors les deux yeux à Mademoiselle. Les deux soeurs vont chercher un couteau de cuisine pour achever leurs maîtresses. Elles les traitèrent ensuite comme il est recommandé de le faire pour les lapins dans les manuels de cuisine, les assommant, les saignant, les dépouillant, et pratiquant des ciselures. Bref, prêtes à cuire.

    Monsieur Lancelin arrivant le soir et ne pouvant pénétrer dans la maison, alerta, inquiet, la police. Les policiers découvrirent alors la scène d'horreur à l'étage, un oeil gisant au bas de l'escalier. Ils trouvèrent les deux soeurs allongées dans leur lit, lesquelles reconnurent immédiatement leur crime. L'une, Christine, fut condamnée à la peine de mort, qui se transforma vite en travaux forcés à perpétuité, mais mourut rapidement. Quant à sa soeur, Léa, elle ne fut condamnée qu'à dix ans de prison. A sa sortie, elle reprit une vie "normale", pour ne mourir qu'en 2001. Entre-temps, elle exerça plusieurs métiers, dont celui de... gouvernante ! (sources: Wiki et )

     

    Pour ceux qui auraient dû le faire plus tôt et qui ont du mal à se remettre de cette histoire, vous pouvez toujours retourner à Bisousland.


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  • Le Danemark, c'est la folie des cartes. D'ailleurs, les danois payent tout par carte bancaire. Le chéquier n'a pas l'air d'exister ici... Et à l'inverse de payer en liquide, utiliser en carte permet de payer le prix exact. Car pour un article de 99,90 DKK par exemple, lorsque vous donnez un billet de 100 DKK, on ne vous rend pas la monnaie. Tout simplement... car les pièces de 0,10 DKK n'existent pas*!

    Pour revenir aux cartes, voilà un petit échantillon de ce qui remplit les portefeuilles ici. De bas en haut (et toutes à mon nom, s'il-vous-plaît): la DSB WildCard (réduction pour les trains), la carte de photocopies de l'université, la carte de bibliothèque, la carte de membres de la sTUDENTERHUS åRHUS (maison des étudiants), la carte d'étudiant et la carte de sécurité sociale (dite aussi "carte qui fait tout"). Sans oublier la timide carte visa, ultime lien avec la métropole, qui a préféré ne pas apparaître sur la photo !

     

    * La plus petite pièce est de 0,25 DKK


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  • Comme indiqué à mainte reprise, le Danemark n'est pas le pays du vélo (par le simple caprice de Mamzelle Charlotte, ayant déposé ce droit d'appellation pour la Hollande) mais s'apparente néanmoins au royaume de la bicyclette. En bon "danois", j'ai donc moi aussi un vélo. Qui a pour immense avantage de me faire passer inaperçu où que j'aille. En outre, j'ai même économisé des lumières (obligatoires sur les vélos!) car avec de telles couleurs, impossible de ne pas être vu même de nuit !


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