• You cannot imagine the difficulty to stay concentrate during a whole course. Even if the subject is very interesting - today we were talking about « Italy in the European Union ». Linked to this subject, we found a solution with my italian neighbour to spend time... and test our knowledge in geography !

     

    Italy drawn by a French guy...

     

    France drawn by an Italian girl...

     

    Well... I accept to recognize my defeat. Shame on me, shame on us. We should look more beyond our borders, at school !

    However, one good point. Fortunately, my neighbour was Italian. Not Peruvian, Buthanese or Tibetan.


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  • C'est le Canard Enchaîné qui en a fait la révélation dans son édition de mercredi dernier. L'émission « Pékin Express » serait truquée. Un ancien journaliste de la société de production qui a vendu la mèche, et ses propos ont été corroborés -voire même étayés- par d'autres journalistes et d'anciens candidats du jeu. Réplique immédiate, M6 a porté plainte pour diffamation. Logiquement, Paul Amar revenait donc sur cette affaire hier dans « Revu et Corrigé », son émission hebdomadaire de « décryptage des médias et de l'actualité » sur France 5 - et visible pendant une semaine en cliquant ici (à 1h05 pour l'extrait en question).

    Sont invités sur le plateau le journaliste à l'origine des révélations, un avocat spécialisé dans le droit audiovisuel, et un ex-candidat prêt à porter plainte contre M6. En face, deux participantes de la saison diffusée en ce moment. Et dans le rôle du modérateur, un ancien candidat, prêt à reconnaître quelques tricheries, mais garant de la réalité aventuresque de l'émission. Pendant plusieurs minutes, le débat est vif, passionné et honnête, chacun apportant ses propres arguments. Pressé par le temps, Paul Amar, en bon maître de cérémonie, finit par lancer le dernier reportage, et reprend l'antenne avec seulement deux minutes devant lui. Il demande alors, en guise de conclusion, à Philippe Bartherotte, le journaliste auteur des révélations, si l'émission est compromise. Celui-ci lui répond que très certainement non, Pékin Express restant une très belle émission d'aventure - sans compter qu'un tel tapage médiatique pourrait bien faire grimper l'audimat en flèche. Paul Amar, droit dans son rôle de maître de discussion, se tourne ensuite vers l'ancien candidat mécontent. Celui-ci, remonté, se dit déçu et « roulé ».

    L'autre ex-candidat, plus modéré, prend alors la parole. S'alignant avec Bartherotte, il explique que malgré tout le tapage médiatique, l'émission reste une belle aventure à laquelle il est fier d'avoir participé. Et que si le journaliste a révélé les trucages, c'est pour éviter que les candidats de la prochaine saison ne parte dans « un truc qui soit arrangé un tout petit peu ». « Si c'est truqué, c'est pas toute l'émission », ajoute-t-il. Amar lui coupe alors la parole, et en guise de conlusion, assène d'un ton sec et déterminé: « dès qu'il y a un trucage, c'est terminé, excusez-moi » (01h29mn10). On coupe les micros, un petit mot sur le premier débat de la soirée, aux revoirs et fin de l'émission. Oh, monsieur Amar, la boulette !

    Soit Paul Amar est journaliste-présentateur, droit dans son objectivité, ne se permet pas de juger, se contente de diriger ou d'enrichir le débat et conclut de façon neutre, laissant le spectateur se faire sa propre opinion. Soit Paul Amar est journaliste-justicier, droit dans ses baskets de Journalistomas du petit écran ; mais dans ce cas, pourquoi faire un débat en plateau si la partie est jouée d'avance ?

    « Pékin Express » reste une belle aventure. Les candidats, qu'ils soient peu ou prou aidés ou avantagés, participent à une belle aventure, passionnante, longue, haletante. Et surtout exceptionnelle, dans des paysages de rêve et au milieu de population bien souvent accueillante. Jusqu'à preuve du contraire, l'émission n'est pas tournée dans les studios de la plaine St-Denis. Alors, rien que pour ça, Paul Amar n'a pas le droit de renier d'un revers de la main et d'une phrase aussi lapidaire une émission qui -qu'on l'aime ou pas- a depuis toujours remporté un grand succès. Surtout lorsque cette émission est diffusée sur... une chaîne concurrente. Et quand bien même Paul Amar voudrait se placer du point de vue d'un « téléspectateur lambda » déçu d'avoir été trompé par M6, il n'est pas sûr que ce dernier réagisse de la sorte.

    Il n'est, en effet, pas nouveau que les émissions de télé-réalité restent de la télévision avant d'être de la réalité. Il n'est pas nouveau qu'une partie des émissions de ce type ne peuvent pas être neutres. Tout producteur a besoin de difficultés, de rebondissements ou histoires saugrenues pour conserver l'attention de ses téléspectateurs. Et ce serait prendre les téléspectateurs pour des imbéciles que d'imaginer qu'ils suivent ces émissions sans l'ombre d'un doute et qu'ils les prennent pour vérité comptante. Tout joue contre: la sélection et la formation des candidats (critères personnalitaires), les détails techniques (caméramans et journalistes) et sécuritaires (régions souvent dangereuses). Bien que cet optimisme ait pris un coup dans l'aile le 6 mai dernier, je pense sincèrement que les téléspectateurs français sont plus autonomes d'esprits que Paul Amar ne voudrait les considérer. Enfin, j'espère.


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  • Mieux vaut ne pas être ambassadeur du Danemark, dans les temps qui courent. Si sur le plan intérieur, la situation est revenue à la normale après une bonne semaine de troubles urbains, l'affaire de la reproduction des caricatures dans dix-sept journaux danois à la mi-février (et longuement détaillée ici) reste sensible au Moyen-Orient et, plus généralement, dans les pays à majorités musulmanes.

    Ca avait en fait démarré très fort, dès le 13 février, jour de la parution des caricatures. Dès le milieu de la journée, l'ambassadeur danois était convoqué chez le ministre des affaires étrangères iranien, pour se voir signifier le mécontentement des dirigeants iraniens. La menace est claire: rupture des relations diplomatiques entre les deux pays si le Danemark ne présente pas d'excuses officielles. Evidemment, celles-ci ne viendront jamais.

    Le lendemain, les réactions continuaient à affluer. Au Koweït d'abord, où les parlementaires appelaient au boycott du Danemark sous toutes ses formes. Par communiqués, le Hamas et le OCI (Organisation de la Conférence Islamique) condamnaient également fermement la nouvelle publication des caricatures. Le lendemain, jour de la prière oblige, un certain nombre de manifestations anti-danoises se déroulaient dans les rues de la bande de Gaza et du Pakistan, où le drapeaux rouge et blanc fut brûlé. Puis vint le tour de l'Egypte en début de semaine suivante: annulation de matchs de football contre les équipes du Danemark juniors, puis condamnation de caricatures, censure des journaux, manifestations étudiantes et convocation de l'ambassadeur. Peu après, c'était à la Conférence Irakienne de condamner la reproduction des dessins. Dans d'autres pays, des campagnes de presse s'organisèrent aussi: en Jordanie, une campagne publicitaire encourageait à une rupture des relations diplomatiques avec le Danemark et à l'expulsion de son ambassadeur, tandis qu'en Mauritanie des médias faisaient pression pour pousser le Danemark à stopper «les agressions farouches menées par les milieux de droite contre le prophète Mahomet».

     


    Crédits photo: AFP

     

    Mardi 26, presque deux semaines plus tard, c'était au tour du Soudan de décréter le boycott des produits danois, le chef du gouverement soudanais invitant «tous les musulmans du monde entier» à faire la même chose. Deux jours plus tard, un ministre du Yémen déclarait devoir envisager une rupture des relations avec le Danemark «s'ils continuent à publier des caricatures comme celles-ci». Puis la flamme de l'indignation s'empara de l'Afghanistan, où des responsables religieux défilèrent dans les rues et où certains parlementaires crièrent «mort aux ennemis de l'islam». Enfin, cette semaine, ce fut au tour du Conseil des Oulémas du Maroc et de la Haute Assemblée Islamique tunisienne de condamner l'attitude des journaux danois.

    Il peut s'avérer intéressant de souffler deux minutes, et de lister tous ces pays sus-cités: Iran, Koweït, Palestine, Pakistan, Egypte, Irak, Jordanie, Mauritanie, Soudan, Yémen, Afghanistan et, dans une moindre mesure, Maroc et Tunisie. Rien que ça. Bien sûr, il ne s'agit, dans un certain nombre de cas, que d'initiatives isolées. Bien sûr, contrairement à 2006, la situation semble moins grave, moins inquiétante, moins radicale. Bien sûr, cette fois-ci, certains gouvernements radicaux ou fondamentalistes font preuve de plus de prudence, n'ayant pas envie de se retrouver avec du sang sur les mains, comme ce fut malheureusement le cas deux ans plus tôt. Mais tout de même, il y a bien un mouvement lent, indéniable, inquiétant, émergeant -renforcé avec l'actuelle controverse autour du film anti-islamique d'un député néerlandais. La fracture Orient/Occident semble s'aggraver, passant du statut de pessimiste théorie pour prendre une forme plus rationnelle.

    C'est une conséquence du phénomène de mondialisation: des nouvelles technologies d'information et de communication aux diasporas et replis communautaires, le monde des sociétés évolue logiquement et inéluctablement vers une société mondiale. Le choc des civilisations ne pourra être amorti que par des concessions des différents partis. Or, en republiant les caricatures, les journaux et le gouvernement danois savaient pertinemment à quelles réactions s'attendre. Là est -et j'accuse- leur responsabilité.

    Le choc des civilisations. Le défi du 21ème siècle. Chouette programme en perspective !


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  • Une semaine en famille, des paysages dantesques et un blog délaissé. Quelqu'un a dit vacances ?

     

    Jeudi soir, un appartement du ghetto. Une française à un français.

    - J'ai lu le blog d'un gars qui, comme toi, avait l'air de dire que le Denmark Today avait été assez énorme, en août dernier.
    - Le blog à Djizeus ?
    Moue dubitative.
    - Ou... à l'Auberge Danoise ?
    - Oui, c'est ça !

    Ce blog ne contredit pas son contributeur, voilà qui est plutôt bon signe.


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  • Heureusement que l'actualité apporte aussi son lot d'histoires amusantes, saugrenues, surprenantes. Une fois n'est pas coutume, c'est Le Figaro qui nous raconte le braquage survenu cette semaine à Viborg (à 50 kilomètres d'Århus). Un vieux monsieur de 80 ans, lunettes noires et canne à la main, a en effet poliment « braqué » une banque avec... un pistolet à eau ! Reparti avec la -tout de même- modique somme de 30 000 couronnes (4 000 euros), il a été arrêté à 300 mètres plus loin par la police, alors qu'une cartouche d'encre rouge venait d'exploser dans le sac, rendant les billets inutilisables.

    Histoire qui n'est pas sans rappeler une autre, encore plus étonnante, survenue à Århus quelques années plus tôt. Après un « traditionnel » braquage à l'arme à feu, et détenteur d'une belle somme d'argent, le -désormais riche- ganster décida... d'aller manger une pizza dans la pizzéria située en face de la banque. Ce qui laissa tout le temps à la police d'arriver et de l'interpeller sur place. L'histoire ne dit pas si l'homme aura eu le temps de manger sa pizza.

    Non, vraiment, ils sont un peu fous, ces danois.


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