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  • Les danois sont des fans de piano. Surtout les pianos à queue, d'ailleurs. On en trouve à peu près partout: dans le hall d'entrée de la bibliothèque comme dans celui du musée Aros, mais aussi dans de nombreuses salles de l'université ou encore à la mairie. On peut aussi en voir... dans les centres commerciaux ! En témoigne cette photo prise hier sur le vif d'un sympathique pianiste jouant des chansons de noël...

    Janvier 2000. Fort des résultats de son parti aux élections, Jörg Haider accède au pouvoir en Autriche, déchaînant ainsi la colère des autres membres de l'UE. Par solidarité, la leader de l'extrême-droite danois, Pia Kjærsgaard, organise un voyage de soutien. Mais à son arrivée en Autriche, elle apprend que Jörg Haider ne veut pas la recevoir. Motif: "nous ne sommes pas chauvinistes", aurait-il déclaré. Demi-tour pour Pia Kjærsgaard. C'est peut-être ça, un camouflet...

    Au Danemark, il n'y a pas de "grandes écoles". C'est pour rentrer à l'université que l'on se bat, ici. Ne rentre pas qui veut, une sélection ayant en effet lieu. Les bulletins scolaires sont analysés, et les résultats aux matières concernées pour la filière choisie (sciences, physique et maths pour médecine, par exemple) sont déterminants. Toutefois, il existe des solutions pour compenser un bulletin scolaire défaillant. Le fait de participer à un projet humanitaire peut ainsi être transformés en points nécessaires pour rentrer à l'université. C'est peut-être ça, l'humanisme scandinave...

    Le Danemark est membre de l'OTAN, mais est l'un de ses plus faibles contributeurs financiers. Justification: le gouvernement danois préfère aider les pays pauvres. Là où l'ONU fixe l'objectif (rarement atteint) à 0,7% du PIB, le Danemark consacre en effet 1,06% de son PIB en aide aux pays en développement. Cela n'a pourtant pas empêché Rasmussen d'envoyer des troupes en Irak, remarquez...


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  • Janvier 2000, Autriche. Le FPÖ (Freiheitliche Partei Österreichs), parti d'extrême-droite du célèbre Jorg Haïder, néo-naziste convaincu, devient le second parti aux élections législatives, obtenant près de 30% des voix. Dans la tradition des gouvernements minoritaire, le parti vainqueur (ÖVP) décide de former une coalition avec le FPÖ, provoquant la colère de l'Union Européenne. Les autres membres de l'Union reprochent en effet à Haïder son antisémitisme et voient d'un mauvais oeil l'accession au pouvoir d'un parti d'extrême-droite. Le jugeant "dangereux pour la démocratie", condition nécessaire pour en être membre, l'UE décide alors de rompre toute relation bilatérale avec l'Autriche.

    - Mais était-il vraiment dangereux pour la démocratie? demandait cet après-midi notre éminent professeur à Poul, étudiant-retraité dynamique, qui venait de finir son exposé.

    - Oh... C'est une vaste question. Peut-être l'était-il. Mais... regardez la France, dit-il en me montrant du doigt. On est bien parti pour une monarchie qui durera cinq ans !

    Arf. Touché.

     

    Heureusement que, dernier cours oblige, nous avons terminé notre programme d'étude sur l'Europe d'après-guerre au... bar de l'université. Et avec la tournée générale promise par le professeur, s'il-vous-plaît. Il fallait au moins ça pour s'en remettre !


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