• Ne vous fiez pas à son air confus, ce n'est pas Camille (quelle star d'ailleurs!) qui vient de faire tomber tous les vélos. C'est juste une technique danoise de rangement: on entasse tout au maximum, on attend qu'un vélo tombe et, par effet domino, qu'il entraîne tous les autres dans sa chute.

    L'absence de raisonnement à propos des traditions d'un pays faisant partie du processus d'acculturation, nous passerons sous silence toute considération logique - ou illogique- déplacée et inopportune.

    La seule difficulté, c'est pour récupérer son vélo lorsqu'il est sous la masse. Délicat exercice qui requiert quelques notions en casse-têtes chinois et autres Rubik's cubes.

    Perso, j'ai trouvé la solution alternative. Je prends le bus !


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  • Camille et... euh... son grand pote !

    Ce qui est bien dans les centres commerciaux ch'danois, c'est qu'ils prévoient toujours des animations pour amuser les petits ch'danois. Ainsi, on peut y voir tous les week-ends des magiciens, des gros nounours tout gentils, des majorettes, des pianistes (vu à noël!), des démonstrations en tout genre, et parfois même, en visiteur exceptionnel, Ronald McDonald en personne (même la TV était là, pour dire..) !

    Et quand bien même le magasin est calme et que les animations n'ont pas lieu, on peut trouver certains jouets en "libre-service", comme au rayon jouets du Magasin (les Galeries Lafayettes locales). Ainsi peut-on tirer à feu nourri sur son ami à l'aide d'une mitraillette Logitoys, pendant que celui-ci s'amuse à animer l'enclos des petits animaux à pile (voir vidéo). Plus risqué, on peut s'essayer à la trotinette entre les rayons, en faisant garde à ne pas percuter les rails du train en bois autour duquel les bambins s'agglutinent. Enfn, pour les plus téméraires, il existe toujours la possibilité d'aller au comptoir, afin d'aider les vendeurs à jouer... à la pâte à modeler !

    Bref, pour tous ceux qui -comme moi d'ailleurs- sont mécontents de la nouvelle version de BisouLand, venez au Danemark !

    Alors bon, évidemment, on pourrait élever le débat. On pourrait s'interroger sur la pertinence d'un concept d'éducation parental basé sur des sorties hebdomadaires dans les temples de notre société de consommation dite moderne. On pourrait provoquer le débat, s'insurger et s'étrangler de rage. Oui, on pourrait. Ce serait juste occulter que les étudiants restent, dans le fond, de grands enfants...



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  • Insolite (et sans rapport avec la suite). Le problème avec les parkings à vélo, au Danemark, c'est qu'ils sont souvent pleins. Alors bon, on se débrouille pour se garer. A chacun sa technique...

     

    La presse en a fait des choux gras en début de semaine, Carla Bruni-Sarkozy a décidé de faire don aux Restos du Coeur des 60.000 euros gagnés au procès contre Ryanair, somme à laquelle s'est ajoutée 60.000 autres euros que Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa (plus connu sous le pseudonyme de Nicolas Sarkozy) a sorti de sa propre proche. Un don de 120.000 euros du couple présidentiel, donc. Pas la peine d'émettre une critique primaire et infondée sur l'aspect (peut-être) purement médiatique du don, au contraire: voilà qui devrait bien aider les Restos du Coeur - respectable association n'ayant d'ailleurs pour but que de se substituer à un état défaillant. Mais bref.

    Il est toujours délicat de juger un acte généreux comme celui-ci. Toutefois, une précision peut s'avérer intéressante. Ce don, rentrant dans la catégorie des « don à un organisme d'intérêt général ou à but non-lucratif » permet donc au couple présidentiel de bénéficier d'une réduction d'impôt, de 66% « dans la limite globale de 20% du revenu imposable ». Dans le cas de Nicolas Sarkozy (en admettant que le couple soit, ce qui paraît probable, marié sous le régime de séparation des biens), ce sont donc 39.600 euros (66% de 60.000 euros) qui seront déduits directement de ses 240.000 euros de salaire annuel. Dans le cas de Carla Bruni-Sarkozy, c'est un peu plus compliqué. Pour qu'elle bénéficie, à son tour, des 39.600 euros de défiscalisation, il lui faut gagner un minimum de 16.500 euros par mois. Or, au regard tant de ses droits de chanteuses, d'ex-mannequin et d'héritière de famille industrielle qu'à son train de vie, tout laisse à penser qu'elle en gagne bien plus.

    Il ne s'agit pas ici de juger - Sarkozy n'est pas le premier président à profiter des subtilités fiscales, sans doute même dans une moindre mesure que d'autres. Il ne s'agit pas non plus de déclencher une vague de dénigrement médiatique primaire - il serait peut-être temps d'oublier la forme et de se concentrer sur le fond. Il me semblait juste intéressant de relever cet omis détail: grâce à ces 79.200 euros de défiscalisation pour seulement 60.000 euros effectivement perdus, les tourtereaux devraient économiser 19.200 euros tout en s'étant taillé une belle tranche de publicité. Non, vraiment, la progressive chiraquisation de la présidence Sarkozy n'est peut-être pas qu'une illusion.


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  • Dessin tiré de là..

    Non, je ne rêve pas en anglais. C'est peut-être inquiétant, la rumeur indiquant qu'on maîtrise un langage lorsqu'on rêve avec. Jusque-là, je ne m'inquiétais pas. Mais pour la première fois depuis longtemps, je me suis souvenu d'un de mes rêves, cette semaine. Et il était en français...

    Pourtant, je passe de moins en moins de temps avec des francophones. Mes principales fréquentations sont danoises, allemandes, espagnoles, polonaises, canadiennes, afghano-danoises, américano-espagnoles ou italo-danoiso-norvégiennes... et pas de francophone dans le lot, évidemment. Parler anglais n'est plus un luxe, c'est devenu un automatisme. Parfois, même seul, les expressions viennent en anglais. Parfois aussi, comme hier, je me surprends à compter mes pièces en anglais. Plus besoin de réfléchir, les mots viennent tous seuls, les phrases s'enchaînent et les hésitations se font rares. Tout n'est bien sûr pas parfait, mais c'est un niveau qui n'a plus rien à voir avec celui d'il y a huit mois plus tôt (et oui, déjà).

    Et puis, affront suprême à cette tare qu'à toujours été pour moi l'apprentissage et la pratique des langues étrangères, on se surprend à apprendre ou redécouvrir d'autres langages. Ainsi suis-je en passe de devenir un des plus grands spécialistes de la ville en argot polonais. Ainsi ose-je maintenant essayer de parler, ou du moins échanger quelques mots basiques, en danois - non, ce mois d'intense apprentissage n'aura finalement pas servi à rien. Ainsi encore me permets-je maintenant d'assister avec des allemands à une projection de film en allemand sous-titré allemand - ça fait beaucoup d'allemand, mais l'exercice en vaut la peine. Sauf que maintenant, lorsque hésitation il y a, il devient naturel de "switcher" en anglais. Rah, foutue habitude !

    Non, donc, je ne rêve pas en anglais. Enfin, je ne crois pas. Dans ce rêve, je devais m'engager dans une association ou un groupe dont la spécificité m'a échappé. Je répondais alors (en français à priori): « ok les gars, mais seulement jusque 9h10 ». Mon réveil sonnait à 9h, mais je savais qu'en ne me levant qu'à 9h10, il m'était encore techniquement possible d'attraper mon bus. Certains rêvent en anglais, moi je rêve de dormir plus. Chacun son truc.


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  • Yesterday, at 6 pm and during five minuts, the world froze in some places of the world. In Sidney, in Chicago, in New-York, in Los Angeles, in London, in Brussel, in Helsinki, in Milan, even in Turkey and in Irak, and... in Aarhus ! Just have a look to that video, in waiting for mine... as soon as my computer will accept to use the program required !

    Or when some people, who don't know each other, stop to move at the same time in the same place. It's also that, the magic of Internet and Facebook.

    More informations on worldfreeze.org.


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