• Je n'ai pas souvenir d'avoir évoqué sur ce blog la maison des étudiants d'Århus, ou sTUDENTERHUS åRHUS - injustice ce soir réparée, donc. Maison des étudiants qui a pour particularité d'être une espèce de château (un air de Poudlard, non?) et d'être située sur le port (probablement l'ancienne capitainerie). C'est surtout le centre névralgique d'une partie de la vie étudiante locale.

    Infrastructures. La sTUDENTERHUS åRHUS dispose en effet d'un bar (pakhuset) où se déroule tous les mardi soirs la "soirée internationale". Mais le bar peut aussi faire salle de concert ou se transformer en boîte de nuit, comme souvent les jeudi et vendredi soirs. Il y a aussi une grande salle où sont régulièrement projetés des films et documentaires. En anglais s'il vous plaît !

    Organisation. La sTUDENTERHUS åRHUS, c'est aussi toute une équipe bien rôdée d'étudiants qui organisent des spectacles, concerts, manifestations, visites, excursions, voyages, qui rédigent les newsletters hebdomadaires (qu'on ne lit pas toujours d'ailleurs!..), qui tiennent à jour le site internet, qui impriment des tracts ou collent des affiches. Sans compter une armée de bénévoles qui tiennent le bar, nettoient les salles et font connaître les évènements. Bref, une véritable organisation à la danoise. D'ailleurs le QG, où travaille le "board", ressemble à une véritable fourmilière avec les téléphones qui sonnent, les imprimantes qui crépitent et les feuilles qui volent...

    En tout cas, nous lui devons une sacré chandelle: celle de nous avoir organisé la visite Du lieu à voir au Danemark, de l'Attraction au sens propre du terme, j'ai nommé Legoland, héhé...

     

    PS: j'en profite pour souhaiter la bienvenue à Paris au Colonel K., honnête lybien, ancien terroriste, acheteur d'armes et de centrales nucléaires, et dictateur à ses heures perdues. En espérant que le VRP Sarko Ier aura pensé à lui procurer un chauffage pour sa tente. Blaaague...


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  • C'est en tout cas la thèse du Courrier d'Algérie, dans son édition du mardi 4 décembre (voir page 10). Selon le journaliste Ali Oussi, l'un des douze auteurs des caricatures aurait été brûlé vif chez lui par des personnes inconnues. Pour rappel, la diffusion de ces caricatures de Mahomet en septembre 2005 par le journal danois Jyllands-Posten (basé à Arhus) avait enflammé le monde islamiste et créé un déchaînement anti-occidental - et anti-danois.

    L'information de mardi dernier est relayée dans la même journée par le Bureau Audiovisuel Francophone. Toutefois le BAF émet quelques doutes sur sa véracité: début janvier, une information semblable avait été diffusée par l'agence de presse iranienne Fars-News, s'appuyant sur une déclaration d'un réseau culturel arabophone. Il n'empêche, la thèse de l'immolation est reprise cette semaine par plusieurs sites internet, à l'instar de Point de Bascule. En revanche, nulle évocation de cette histoire sur les grands médias, qu'ils soient francophones ou anglophones. Et pour cause.

    Selon l'auteur, ce serait le gouvernement danois qui tenterait d'étouffer l'affaire, d'où ce silence généralisé. Mais il s'agit plus probablement d'une de ces éternelles rumeurs qui circulent sur Internet (même si elle ne figure pas sur le listing d'hoaxbuster). Il est en effet possible d'en retrouver sa trace sur certains forums, évoquant une chaîne de mails, ou sur certains articles écrits en janvier après l'annonce de Fars-News. 

    Surtout que l'argumentaire du journaliste paraît léger. Il parle d'"informations recoupées et dignes de foi", mais n'évoque jamais la nature des sources. Même le silence des autorités danoises, sur lequel la thèse s'appuie pour en prouver sa véracité, ne signifie rien. En outre, le commentaire taquin ("la vengeance divine [aurait] bel et bien frappé") ajoute du discrédit quant au sérieux de l'article. Enfin, Ali Oussi, l'auteur de l'article, ne semble pas novice dans la révélation de scoops douteux.

    Espérons juste que cette affaire restera dans l'ombre, ou qu'aucun journaliste en mal de scoop ne la relayera sans en faire les recoupements d'usage. La crédibilité de l'information, bien malmenée de nos jours, est à ce prix.


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