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    Il faut le savoir, les danois sont très design... En voilà donc une illustration parfaite, avec la salle à manger de notre très chère amie copenhaguoise (ou copenhaguaise?) Chloé (qui vient d'ailleurs de créer son blog).

    C'est... design quoi !

     


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  • Bus

     

    København Airport, 6h30 (oui, du matin !).

    A Århus, la montée dans les bus de ville se fait à l'arrière. En toute logique, la descente se fait donc par l'avant, ce qui donne l'immense avantage de pouvoir saluer le chauffeur - nous sommes au Danemark, pays du respect ! Ca n'est pas grand-chose, mais un salut ou un sourire respecteux du chauffeur permet de commencer la journée de bonne humeur.

    En petit provincial arhusien (je comprends maintenant ce que ressentent les provinciaux qui sont perdus en arrivant à Paris !), je débarquais hier soir à Copenhague plein de certitudes concernant ce fameux pays d'accueil, où tout semble plus simple (hormis le froid et la nuit, évidemment). Stupeur au moment de "to catch the bus 1A", je m'apercevais que la montée se faisait par l'avant, comme en France. Et que, comment dans certaines villes françaises de province, il fallait montrer sa carte ou son ticket au chauffeur pour être autorisé à entrer dans le bus. Une petite explication d'une danoise éclairée m'apprenait que la montée par l'arrière dans le bus ne se faisait pas dans tout le Danemark - comme je le croyais - mais... seulement à Århus. Un mythe s'effondrait, la terre s'écroulait sous mes pieds... Bref, heureusement que Chloé fut là pour sauver la soirée car sinon je ne m'en serais peut-être pas remis.

    Peut-être, j'ai dis.

     


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    Petite - mais importante - rectification: la bibliothèque de l'université (qui est aussi une bibliothèque d'état, voir mon billet) ne compte pas 35 000 ouvrages comme je l'avais écrit à l'époque. Non, bien sûr, la bibliothèque de Cergy en comptant 70 000. Erreur de zéros? Possible. La bibliothèque de l'université d'Aarhus compte en fait dans ses étagères 3,5 millions de livres et magasines (sans compter 1,3 million d'autres documents).

    Et ainsi la vérité fut faîte.

    Ce soir, Halloween à Copenhague (København en danois), chez Chloé :) Bon week-end à tous!

     


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    Tout le monde connaît le Bluetooth, technologie qui permet de relier par des ondes courtes distances les appareils électroniques, très à la mode chez les utilisateurs de téléphones portables pour l'échange de données. Ce que l'on connaît moins, c'est l'origine du mot anglais bluetooth (qui signifie littéralement dent bleue). Non, je vous voir venir, ça n'est pas une contradiction des titres des films "Le grand bleu" et "Les dents de la mer" !...

     

    Précisons d'abord par honnêteté que les sources divergent, tant pour le numéro du roi (Ier ou II) que pour les pays qu'il rassembla, la version suivante semblant la plus proche de la réalité.

    Le Bluetooth doit en fait son nom au roi danois Harald II (910-986), à qui l'on attribue l'unification du Danemark, de la Suède et de la Norvège. Harald II était aussi connu sous le nom de Harald Blåtand ("Harald La dent bleue") pour son amour... des myrtilles! C'est donc en hommage au gourmand roi que la société scandinave Ericsson a appelé sa technologie "Bluetooth".

    A signaler également que, pour compléter l'hommage, le logo Bluetooth (ci-dessus) n'est ni plus ni moins que les initiales de Harald Blåtand en runes nordiques (l'alphabet de l'époque). Mélange d'histoire et d'humour, bienvenue en Scandinavie...

     

    Sur ce, je vais aller me laver les dents. Bonne journée!

     


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    Il y a certaines blagues, cruelles certes, qui peuvent se renouveller en permanence. Ainsi cet été, il était statistiquement déconseillé de prendre le car avec des polonais. Quelques mois plus tard, il est déconseillé d'embarquer sur les avions Bombardier. A plus forte raison sur ceux de la compagnie Scandinavian Airlines (SAS). C'est passé relativement inaperçu en France - la loi des kilomètres sans doute...

    Le 9 septembre dernier, un Q400 (construit par Bombardier) de la SAS réalise un atterrissage d'urgence, train d'atterrissage détruit, à Aalborg (Danemark). Au contact de l'aile avec le sol, l'appareil prend feu. Sur les 73 passagers, seuls 5 sont légèrement blessés.

    Le 12 septembre, trois jours plus tard, un autre Q400 de SAS atterrit à Vilnius (Lituanie). Un train d'atterrissage défectueux déstabilise l'appareil, une aile touche par terre, l'avion dérape. Aucun blessé. Mais la SAS cloue provisoirement ses Q400 au sol (elle en possède 27).

    Début octobre, la flotte reprend peu à peu ses vols, pendant que SAS réclame 500 millions de couronnes suédoises (54 millions d'euros) d'indemnisation pour les préjudices.

    Samedi dernier, aéroport de Copenhague. Un équipage signale un problème avec le train d'atterrissage avant de son appareil. Cet avion est... un Q400 de la SAS! L'atterrissage se passe normalement jusqu'à ce que le train avant s'effondre. L'appareil finit alors sa course sur le fuselage. Une fois encore, aucun blessé sérieux n'est à déplorer. Mais cette fois, SAS décide de suspendre les vols de ses Q400... définitivement! Dommage pour les amateurs de sensations fortes...

    Imbroglio juridico-financier en perspective entre la SAS et Bombardier. Et difficultés pour le constructeur canadien, dont le cours de l'action a chuté de plus de 6% aujourd'hui. Et inquiétudes pour la compagnie européenne qui a signé il y a une semaine l'achat d'une dizaine de Q400. Son nom n'est pas encore connu. Qu'elle se cache, ça vaut mieux en ce moment!

     

    Tout ça pour dire que cet été, j'ai pris le car, et malgré la forte proportion de polonais au sein de la population estudiantine étrangère d'Aarhus, n'ai connu aucun incident notable (excepté les ronflements des italiens et de Séb, ainsi qu'une imitation de J-J Goldman par moi-même, mais rien de grave). Jeudi je prendrai donc l'avion en pleine confiance. Sur Sterling, évidemment, pas sur SAS. Faut quand même pas pousser...

     


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