• On me faisait la réflexion: « ça n'avance pas beaucoup sur ce blog » ! Mais euh. C'est que j'écris à l'envie, moi.

     

    Vendredi soir, 21h - Je regarde dehors. Il pleut quelques gouttes. Nous avons rendez-vous à 21h30 à l'université pour aller à la soirée Années 80 organisée à l'Institut des Médias. Je prends mon vélo (ce qui me permettra de rentrer chez moi à l'heure quand je souhaite, sans dépendre d'un bus): c'est parti pour vingt-cinq minutes de trajet.

    Vendredi soir, 21h20 - Finalement la pluie s'est mise à tomber drue. Je suis trempé. J'arrive au croisement de la viborgvej et de la vestre riggade. Je tombe nez à nez sur Séb, Lucie et Céline, qui se rendent au même endroit. Nous nous abritons sous un porche et attendons le bus.

    Vendredi soir, 21h30 - La tempête se déchaîne; les voitures qui passent devant nous ne roulent plus, elle naviguent. Quelqu'un: « Il pleut vraiment trop... On rentre se voir un film? »

    Vendredi soir, 21h40 - Je laisse mon vélo près de l'arrêt de bus¹. Nous prenons le 15, direction le kollegiet² de Lucie. Le trajet inverse de celui que je viens de faire à vélo, donc. Je commence à sécher.

    Vendredi soir, 23h45 - Après quelques minutes de réflexion, de débats et de divers problèmes techniques (cf l'heure), nous commençons à regarder "Ghost". Qui, comme son nom l'indique, parle de fantômes. Vingt minutes de vélo et une demi-heure de bus, des vêtements trempés et des pieds qui "puisent" (expression lorraine), le tout pour regarder un film au kollegiet d'à côté, c'est aussi ça, faire la fête au Danemark :)

     

    Annexe:

    1. On peut laisser son vélo n'importe où, il ne bougera pas. Même sans antivol (à moins que, pas de chance, un étudiant étranger ne le remarque).

    2. Un kollegium, kollegiet ou kollegiumet, est une résidence universitaire. Allant de logements individuels, à deux, à quatre (comme chez moi), mais aussi à douze!

     


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    En France, on est fier d'arriver à la fac et de trouver un site interne au département d'histoire... Et encore plus lorsqu'on apprend que sur "wikifac", on peut trouver certains des cours enseignés, recopiés par de consciencieux étudiants. Quelle modernité !

    Au Danemark, c'est un peu différent. Totalement même. Chaque département a son intranet, et chaque étudiant peut y avoir accès de chez lui. Ca s'appelle "FirstClass" pour le département des sciences humaines (dont je dépends), ou encore "Aula" pour le département des médias (où je suis un cours).

    Que trouve-t-on sur les intranets? Tout, ou presque! Les professeurs peuvent y écrire le travail à faire pour le prochain cours, les changements d'horaires ou de salle, et toutes les infos pratiques pouvant être nécessaires. Ils mettent aussi le powerpoint ou le plan du cours qu'ils viennent de dispenser, ou mieux, qu'ils dispenseront demain ou après-demain. Comme c'est organisé sous forme de forum, les étudiants peuvent répondre ou poser une question au professeur, qui réponds très vite en général. Par ailleurs, ces intranets disposent d'une boîte aux lettre, ce qui permet d'envoyer et de recevoir des messages de façon plus personnelle. Les liste des étudiants participant au même cours sont même disponible sur "Aula", avec toutes les adresses mail. Il est possible de "chatter", et ainsi d'organiser des conférences virtuelles.

    Et encore, une partie de ces intranets étant en danois, je n'ai pas encore compris toutes les fonctionnalités de la chose...

    C'est vraiment très confortable de travailler avec de tels outils, lorsqu'ils fonctionnent bien. Plus de liberté dans le travail, possibilité d'anticiper ou de rattraper les cours sans soucis, et meilleure communication. Mais lorsque cela ne fonctionne pas bien, alors c'est très gênant pour l'étudiant qui ne peut travailler correctement. Ces intranets, parfois un peu lent, nécessitent d'être consultés quotidiennement ou presque. Et donc d'avoir chez soi un ordinateur et une connection internet (en bon état de marche). Ce qui ne pose pas grand soucis dans un pays qui possède le 2ème PIB/habitant de l'UE et où tous les étudiants sont payés pour étudier...

     

    Nico

     

    PS: Selon une étude anglaise réalisée en 2006, le Danemark serait le pays où les gens seraient les plus heureux de vivre.. suivez le lien: http://www.le.ac.uk/pc/aw57/world/sample.html  !


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  • University of Aarhus... Le Campus... Jour de beau temps...

     

    « Chère madame météo,
    Depuis le début du mois, il faisait beau. Merci. Mais il faisait froid, à cause d'un vent glacial permanent. Depuis une semaine, le vent s'est calmé, et la température a augmenté. Merci. Mais serait-il possible de déplacer les nuages qui stagnent au-dessus de notre tête depuis lors? C'est que nous, français, on a du mal à accepter que l'idée que l'été finisse fin août, et non mi-octobre comme en France... Merci bien.
    Un Français peu pressé de voir l'hiver arriver »

     

    L'un des objectifs de ce blog est bien sûr de faire découvrir le Danemark, la vie danoise, les traditions danoises. Il serait absurde de parler de la météo ici, alors que cela n'intéresse personne. Or, il existe une tradition à l'université danoise assez remarquable. On l'appelle "academic quarter" (ou quart d'heure académique). Cela signifie que chaque cours commence... un quart d'heure après l'heure prévue !

    Prenons un exemple: vous avez cours à 9h. Alors le cours ne commencera véritablement qu'à 9h15. Etrange... Surtout pour des étudiants étrangers qui, le premier jour, prévoient dix minutes d'avance pour être sûrs de trouver la salle! Et qui attendront donc ce jour-là... vingt-cinq minutes avant de voir le cours démarrer....

    Pourquoi un tel système? Pour permettre à tout le monde d'arriver à l'heure peut-être? Visiblement non, car les danois arrivent à 9h20, avec cinq minutes de retard, comme ils arriveraient à 9h05 si le cours commençait à 9h00... Pour laisser au professeur le temps d'arriver, de sortir ses affaires et d'installer son matériel? Peu sûr, mon prof n'étant arrivé à l'heure que le premier jour. Pour éviter une pause? Là encore non, car la pause est une autre tradition inamovible de l'enseignement universitaire (15 minutes de pause minimum pour un cours de 3h). Il y a certains traditions qu'on ne peut comprendre, mais que l'on respecte. On n'ira pas s'en plaindre !

     

    Nico


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