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    Today was a quite special day. The Big Boss of the department himself came to introduce the speaker of our weekly conference. He explained he was very glad to greet a diplomat, an official voice, kind of spokesman of a so important european country in this university. Then he described quickly the career of our guest, in Africa, in Brussel or for NATO, as well as his new job at the embassy, in Copenhaguen. And opened the conference with the traditionnal -and quite official- « Mister, the floor is yours ».

    Suddenly the seriously of the situation fell down. The diplomate just started to speak. His accent was terrible, childish, almost ridiculous. Ununderstandable sometimes, even. Of course, the diplomat was French.

    I would like to discuss about the question of credibility for France, when you represent it with that accent. I would like to discuss of the problem of langage education in France. I would like to discuss, beyond that, about the French accent, perhaps impossible to loose (just have a look to this interview of Dominique Strauss-Kahn, French president of the IMF). I could take an other exemple, and tell stories about French planes who often land on the wrong runways, in America, after misunderstandings with control towers. But I'm too lazy to do it, especially in english. I just would like to say that, since today, I'm almost proud of my accent. Almost, I said.


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  • En ce qui concerne la mode vestimentaires, les danois se réfèrent bien souvent à deux principes: la confortabilité et la praticité*. D'autres y préfèrent encore la mode « fashion victim », mais laissons-les de côté pour nous attarder un instant sur les premiers.

    Donc, suivant cette simplicité élémentaire, certains danois raisonnent ainsi, par beau temps: « c'est quand même bien plus confortable, les sandales, mais, face au froid, c'est plus pratique avec des chaussettes ». Raisonnement primaire qu'un grand nombre de danois appliquent naturellement, au point que la mode « les chaussettes sous les sandales » n'a plus rien de rétrograde. Preuve en est avec cette publicité pour des produits d'entretien, où cette charmante ménagère porte sans complexe ses sandales à talon avec de ravissantes chausettes blanches.

     

    La classe, on l'a ou on l'a pas. Mais on peut toujours s'en foutre, surtout au Danemark.

     

    * Entendons-nous, le substantif "praticité" n'existe que dans le Petit et le Grand Robert, et son utilisation est encore l'objet d'une violente polémique. En revanche, "ergastule" existe bel et bien.


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  • Heureusement que l'actualité apporte aussi son lot d'histoires amusantes, saugrenues, surprenantes. Une fois n'est pas coutume, c'est Le Figaro qui nous raconte le braquage survenu cette semaine à Viborg (à 50 kilomètres d'Århus). Un vieux monsieur de 80 ans, lunettes noires et canne à la main, a en effet poliment « braqué » une banque avec... un pistolet à eau ! Reparti avec la -tout de même- modique somme de 30 000 couronnes (4 000 euros), il a été arrêté à 300 mètres plus loin par la police, alors qu'une cartouche d'encre rouge venait d'exploser dans le sac, rendant les billets inutilisables.

    Histoire qui n'est pas sans rappeler une autre, encore plus étonnante, survenue à Århus quelques années plus tôt. Après un « traditionnel » braquage à l'arme à feu, et détenteur d'une belle somme d'argent, le -désormais riche- ganster décida... d'aller manger une pizza dans la pizzéria située en face de la banque. Ce qui laissa tout le temps à la police d'arriver et de l'interpeller sur place. L'histoire ne dit pas si l'homme aura eu le temps de manger sa pizza.

    Non, vraiment, ils sont un peu fous, ces danois.


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  • Le Danois a de l'humour, la preuve
     

     

    On pourra se moquer éternellement de lui, de sa langue, de sa façon de traverser la route ou de se déplacer avec rigueur dans les bus (même dans un bus surbondé, une certaine organisation est de mise), mais le Danois possède toutefois certaines habitudes et aptitudes physiques que nous, pauvres latins, ne pouvont qu'admirer, et qui, faut-il le reconnaître, nous laissent las et à moitié jaloux.

    Il faut par exemple savoir que le Danois court, tout le temps et par tout temps. C'est-à-dire que voir des joggeurs, en pleine journée, le matin ou le soir, n'a en soit rien d'exceptionnel. Mais, plus étonnant, voir des gens courir à onze heures du soir ou minuit est monnaie courante ici. Et, détail important, quelque soit le temps ou la température. Et pour cause. La semaine dernière, courant avec mon voisin danois, je lui expliquais que la pluie du jour m'aurait dissuadé d'aller jogger s'il n'avait pas été là. Lui de me répondre « mais t'es au Danemark ici, si tu cours pas par ce temps-là, tu pourras jamais courir ! ». Dont acte.

    Le Danois mange tôt. C'est plus qu'une tradition, c'est un mode de vie. L'heure du dîner varie irrémédiablement entre 18h pour les plus raisonnables et disons 19h30 pour les couches-tard. Ben oui, c'est pas bon de manger juste avant d'aller dormir, m'a-t-on rétorqué ici. Pas faux. Mais quand même, 18h, c'est tôt... Psychologiquement, le Français en Erasmus ne peut pas manger avant 20h, plus généralement 21 ou 22h. Et même en s'y prenant tôt, le temps de préparer la nourriture, de mettre la table et de musarder quelque peu, le Français galère pour manger avant 20h. C'est empiriquement prouvé.

    Le Danois peut aussi boire de la bière, en packs entiers la semaine, en fûts entiers le week-end. Mais le danois ne grossit pas. Au contraire, il reste toujours aussi fin et élancé. Parce qu'il fait du sport ? Diable, possible. D'où, là, le Français en Erasmus se (re)met au sport. Vélo, jogging, gymnastique, piscine... quotidiennement même pour certains ! Mais rien n'y fait. Alors certes, le français bat chaque jour ses propres records de distance parcourue ou de pompes effectuées, mais il voit aussi chaque jour grossir cette petite protubérance (petite pour l'instant, pas trop d'inquiétude) juste au dessus de la taille, lui rappelant cruellement qu'il n'a pas été élevé avec la bière dans le biberon, contrairement au Danois. Du moins, c'est ce que la légende prétend.

    Il y a enfin la maîtrise du vélo, et ça c'est franchement très énervant. Même pour l'honnête cycliste français, la maîtrise de la conduite cycliste du Danois a de quoi rendre jaloux. C'est par exemple l'aisance qu'il a, lorqu'il arrive à proximité du parking à vélo, d'ancrer solidement son pied sur une pédale, s'appuyer sur cette jambe-là, passer lestement l'autre au-dessus de la barre du milieu et se tenir ainsi debout en équiblibre, dos droit et nez au vent, telle une figure de proue d'un vieux gréement, le tout alors que le vélo termine sa course à une vitesse parfois impressionante. A l'arrivée, un petit coup de frein et pieds à terre. Le preux cavalier dominant sa sauvage monture.

    Un français qui fait ça, c'est une autre histoire. Se maintenir en équilibre sur une pédale n'est pas forcément ce qu'il y a de plus compliqué. Mais passer sa jambe au-dessus de la barre centrale en roulant, c'est une autre chose - si, si, essayez qu'on rigole. Avec pour risque suprême d'y accrocher le bout du pied, de perdre l'équilibre et de s'écraser lourdement à terre. Alors bien souvent, le Français reste bien sagement assis sur sa selle jusqu'à l'arrêt total de la machine. A l'arrivée c'est un peu moins sexy, mais ça empêche les choses de mal tourner. On n'est pas né le guidon dans les mains et la selle entre les jambes, nous - il doit sûrement y avoir une légende à ce propos.


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    Soixante-huit ans après l'opération «Weserübung» du 9 avril 1940 (au terme de laquelle le gouvernement danois capitula, au bout de deux heures de combat seulement!), l'Allemagne a de nouveau envahi le Danemark. Ou le port d'Århus, du moins. Canons pointés sur l'ancienne capitainerie, devenue maison des étudiants.

    Pas d'inquiétude, la résistance intérieure sera à la hauteur. C'est de notre vie estudiantine qu'il en dépend !


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