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    Tout le monde connaît le Bluetooth, technologie qui permet de relier par des ondes courtes distances les appareils électroniques, très à la mode chez les utilisateurs de téléphones portables pour l'échange de données. Ce que l'on connaît moins, c'est l'origine du mot anglais bluetooth (qui signifie littéralement dent bleue). Non, je vous voir venir, ça n'est pas une contradiction des titres des films "Le grand bleu" et "Les dents de la mer" !...

     

    Précisons d'abord par honnêteté que les sources divergent, tant pour le numéro du roi (Ier ou II) que pour les pays qu'il rassembla, la version suivante semblant la plus proche de la réalité.

    Le Bluetooth doit en fait son nom au roi danois Harald II (910-986), à qui l'on attribue l'unification du Danemark, de la Suède et de la Norvège. Harald II était aussi connu sous le nom de Harald Blåtand ("Harald La dent bleue") pour son amour... des myrtilles! C'est donc en hommage au gourmand roi que la société scandinave Ericsson a appelé sa technologie "Bluetooth".

    A signaler également que, pour compléter l'hommage, le logo Bluetooth (ci-dessus) n'est ni plus ni moins que les initiales de Harald Blåtand en runes nordiques (l'alphabet de l'époque). Mélange d'histoire et d'humour, bienvenue en Scandinavie...

     

    Sur ce, je vais aller me laver les dents. Bonne journée!

     


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    Il y a certaines blagues, cruelles certes, qui peuvent se renouveller en permanence. Ainsi cet été, il était statistiquement déconseillé de prendre le car avec des polonais. Quelques mois plus tard, il est déconseillé d'embarquer sur les avions Bombardier. A plus forte raison sur ceux de la compagnie Scandinavian Airlines (SAS). C'est passé relativement inaperçu en France - la loi des kilomètres sans doute...

    Le 9 septembre dernier, un Q400 (construit par Bombardier) de la SAS réalise un atterrissage d'urgence, train d'atterrissage détruit, à Aalborg (Danemark). Au contact de l'aile avec le sol, l'appareil prend feu. Sur les 73 passagers, seuls 5 sont légèrement blessés.

    Le 12 septembre, trois jours plus tard, un autre Q400 de SAS atterrit à Vilnius (Lituanie). Un train d'atterrissage défectueux déstabilise l'appareil, une aile touche par terre, l'avion dérape. Aucun blessé. Mais la SAS cloue provisoirement ses Q400 au sol (elle en possède 27).

    Début octobre, la flotte reprend peu à peu ses vols, pendant que SAS réclame 500 millions de couronnes suédoises (54 millions d'euros) d'indemnisation pour les préjudices.

    Samedi dernier, aéroport de Copenhague. Un équipage signale un problème avec le train d'atterrissage avant de son appareil. Cet avion est... un Q400 de la SAS! L'atterrissage se passe normalement jusqu'à ce que le train avant s'effondre. L'appareil finit alors sa course sur le fuselage. Une fois encore, aucun blessé sérieux n'est à déplorer. Mais cette fois, SAS décide de suspendre les vols de ses Q400... définitivement! Dommage pour les amateurs de sensations fortes...

    Imbroglio juridico-financier en perspective entre la SAS et Bombardier. Et difficultés pour le constructeur canadien, dont le cours de l'action a chuté de plus de 6% aujourd'hui. Et inquiétudes pour la compagnie européenne qui a signé il y a une semaine l'achat d'une dizaine de Q400. Son nom n'est pas encore connu. Qu'elle se cache, ça vaut mieux en ce moment!

     

    Tout ça pour dire que cet été, j'ai pris le car, et malgré la forte proportion de polonais au sein de la population estudiantine étrangère d'Aarhus, n'ai connu aucun incident notable (excepté les ronflements des italiens et de Séb, ainsi qu'une imitation de J-J Goldman par moi-même, mais rien de grave). Jeudi je prendrai donc l'avion en pleine confiance. Sur Sterling, évidemment, pas sur SAS. Faut quand même pas pousser...

     


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    Alors voilà. Prenez de la pâte à tarte, étalez dessus de la sauce tomate. Ajoutez des oignons frits dans du miel, du fromage de chèvre coupé en tranche, du fromage rapé et de nouveau du miel. Mettez le tout au four et dégustez.

    Et moi qui n'aime pas le sucré-salé...

     


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    Quels prénoms portent donc les danois?? En cours d'histoire, nous avons tous un panneau indiquant notre nom, pour que le prof puisse nous nommer lors des nobreuses discussions qui agrémentent le cours. Pour les fidèles lecteurs de ce blog, en exclusivité mondiale ici et nulle part ailleurs, voilà les noms des danois qui participent à mon cours d'histoire (et qui forment la moitié du groupe). Nous avons donc Søren, Keld, un autre Poul, et aussi Rasmus, ou encore Rob, Adam, et puis Henrikas, et Espen et enfin Lars. D'autres prénoms sont courants ici, tels les Niels, Hans, Peter ou Christian.

    Comme vous le savez, avec seulement dix noms de famille on obtient 44% des danois. Parmis ces dix noms très portés, on trouve Jensen, Nielsen, Hansen, Pedersen, Larsen, Sørensen, Christiansen, Rasmussen. Soit les prénoms... suivis de "sen" ! Comment expliquer cela?

    Tout simplement. Les danois se sont mis aux noms de famille très tard. Ils ont tous simplement pris le prénom de leur père, auquel ils rajoutaient à la fin "sen". Or "søn" signifie en danois "fils". Et à l'époque, l'orthographe danoise n'étant encore pas fixée, "søn" s'écrivait "sœn". Et qui, à la danoise, se prononce exactement comme "sen". C'est pourquoi aujourd'hui beaucoup de danois ont le même nom, et que la plupart de ces noms se terminent par "sen".

    J'espère que tout le monde aura compris...^^

     

    A bientôt

    Nicolas Fredericsen (avouez, ça a la classe, non?)

     


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    Ce blog, à l'origine, n'avait pas vocation à être communautaire, mais en fait pourquoi pas ! Aujourd'hui, c'est donc Séb qui vient agrémenter la rubrique insolite avec cette photo qu'il a prise au Bilka (l'hypermarché d'Arhus-ouest). Donc voilà au exclusivité mondiale le rayon mexicain de Bilka. On y voit toute sorte de produits... et des bières. Non non, ceci n'est pas un trucage !

     


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